lundi 9 novembre 2009

"C'est pas faux"


Source : Google Images

Beaucoup de personnes ne savent encore ce que ça signifie, alors pour éviter les mégardes, je viens à son secours.

Ce n’est pas faux, c’est faux ou c’est vrai, nous éprouvons déjà des difficultés quant à sa prononciation qui semble illogique.

Pourtant rien de plus simple avec l’influence SMS des temps modernes ...

Mais ils veulent dire quoi ces mots ? Pas la peine de chercher très loin. Ils pourraient simplement être remplacés par « A voir », « Je n’ai pas saisi » ou plus simplement encore « Ce n’est pas faux ».

Clairement, c’est une expression employée lorsqu’on ne comprend pas un mot et que l’on veut se faire passer pour un intello. C’est un peu comme la culture comparée à la confiture…

Elle s’avère alors très utile. En effet, si vous n’êtes pas doué pour marier avec délicatesse les diverses subtilités de la langue française afin de vilipender (traiter avec du mépris) une personne dont l’attitude ne vous sied guère, vous pourrez vous permettre de vous affranchir de toute subtilité.

« C’est pas faux », on pourrait se demander si on ne pourrait pas le prendre par l’absurde sans révéler une phrase vide de sens.

Grâce à ce fabuleux terme, vous pouvez focaliser toute l’attention de votre interlocuteur sur le manque de mots dans votre phrase.

Le temps qu’il comprenne le sens de votre phrase, lancée tel un javelot de Sparte, vous aurez tout loisir de revoir l’intégrale du Seigneur des Anneaux en version longue et en vitesse lente…

mardi 27 octobre 2009

Le journal intime


Source : ShakeMyself sur deviantart

Même sans jamais y avoir adhéré, même très jeune ado, nous savons tous ce qu’est un "journal intime". Ce journal, si précieux aux yeux de son auteur et tant désiré par son entourage (hum, non je peux pas le lire, c'est perso, ça ne se fait pas, mais la curiosité prend le pas) on le connaît, on pense savoir ce qu’il renferme. Les désirs, les espoirs ou encore les déceptions de son auteur, peut-être même une forme de montrer "qu'il existe", mais il peut aussi être une aide personnelle, à s'y retrouver dans une vie chaotique. Il peut être aussi une forme de thérapie, c'est connu "Écrivez ce que vous ressentez, vous vous sentirez mieux" dixit le Psy mais dans ce cas, il reste Perso.

Par définition, un journal est quelque chose….d’intime ! Pourtant, tous les jours sur le web, ils sont présents, rendus visibles aux plus aveugles, très faciles d'accès. J'ai beaucoup de mal à comprendre, mais j’essaie. Pourquoi ces personnes exposent leur vie (ou leur non-vie pour les lecteurs) sur la blogosphère. Mais c'est quoi l'intérêt ?

Ces blogs dits « perso » nous invitent dans la vie des gens, comme "entrez, venez, écoutez-moi". On sait tout et tout du rien, même si le contenu est vide de tout intérêt, on est témoin. Nous passons même pour des voyeurs alors que nous ne faisons que rentrer dans le jeu de l’exhibition (mais après tout personne nous oblige à le faire, on est donc friants à nos dépends). Certains de ces exhibitionnistes (sur le net, faut l'avouer, on espère surtout qu'il soit consulté, ce n'est plus le carnet au petit cadenas qu'on cachait sous son lit) nous racontent leurs vacances ou encore les premiers pas de leur enfant. Car en plus de s’exhiber eux, ils exposent leur famille ou encore leurs amis. Franchement, sans être asociale, vous en avez quelque chose à faire ? A moins de connaître cette personne et d'y trouver un moyen d’y accéder, pour quelqu'en soient les raisons, je vous laisse imaginer ! Ces blogs à vrai dire n'auraient de sens que pour donner des nouvelles à ceux loin d’eux … Nous sommes loin d’eux et parfois contents de l’être, mais on donne des nouvelles ...


La vraie vie des vieux...


Source : Salemwitch sur deviantArt

On apprendrait beaucoup plus sur la vie grâce aux personnes âgées que par un enfant qui est ou va naître. Les similitudes dire opposées sont flagrantes entre la vie d’un bébé et la vie en maison de retraite.

Explications :
Avant même de naitre, nous avons déjà notre chambre alors qu’avant même d’être mort, nous avons déjà une concession (dans le meilleur des cas) au cimetière du coin.
Bébé comme seniors, on nous met des couches. L’un pour privilégier ces moments de toilette, l’autre pour avoir la paix (qu'on oublie parfois de changer).
On nous met des barreaux au lit, comme ça on évite de tomber. Ou alors ça évite de se lever.
On facilite la poussée de nos dents en frottant nos gencives mais on nous enlève notre dentier de peur qu’on l’avale et qu’on oublie de remettre.
Les voyages se font en super landau ou en chaise roulante. Et encore faut trouver quelqu'un qui nous pousse !
On accourt dès les premiers pleurs et on nous console. Ou alors on nous donne un calmant pour ne plus nous entendre.
On nous surveille même quand nous dormons et on arrive complètement à nous oublier.
Toute la famille vient nous voir ou plus personne depuis des lustres !
En temps de sécheresse, on nous fait boire ou on nous laisse crever, déshydratés.
Quand on est bébé, on nous parle doucement et on est fier de nos premiers mots. Quand on est senior, on ne nous écoute plus et on ne nous parle plus.
On rit beaucoup avec nous, on rit beaucoup de nous.
On est la vie et on est déjà la mort.

Bref ainsi va la vie pour certains, mais dans quel sens ? Avant, pendant, après, tout est essentiel. On tire des leçons de nos aïeuls pour transmettre à nos enfants et éviter qu'ils portent les bagages de nos anciennes générations. L'idéal serait de pouvoir être heureux à tout âge, toute génération, mais laissons là mon utopie... L'essentiel est que j'adore ma vieille grand mère et l'enfant que je mettrais un jour au monde. Tous deux sont mon arbre généalogique et mes racines...


dimanche 11 octobre 2009

Vous y avez cru ?

On vous avait pourtant prévenu ! Faire attention à ce qu’on lit et écrit sur le net !

Ne trouvez-vous pas qu’il est dangereux d’écrire sa vie sur un blog ?

Vous avez lu mes quelques lignes et vous vous identifiez à cette Causette, Princesse … Pourtant à part la personne intéressée je ne vois pas votre intérêt. C’est la question nulle que je me pose. Êtes-vous tant aux aboies ? N’avez-vous rien d’autre à faire que de chercher votre clone sur le net ?

Qui vous dit que je ne suis pas un mec , pervers en plus, toute la panoplie du gros cochon. C’est un peu d’actualité en ce moment.

Assez perdu de temps ! Vous comme moi.

D’ici peu j’aurais une vraie histoire à vous raconter, beaucoup plus spectaculaire, là c’était juste un exercice de style, je ne laisse pas tomber l’allumette !!!

Affaire à suivre, mais faudra des 2 côtés être plus ingénieux, même si on a les lecteurs qu’on mérite…

Fin de cet exercice. Si prof au bout de la ligne, j’espère qu’il comprendra ce que je pense des blogs …

A bientôt.

Présentations

"J'avais choisi "Lilou" comme pseudo puis "Lumilas". Je pouvais opter pour "Grand Bleu", ou schtroumpfette pour la couleur de mes yeux. Quoique "Vert gazon" aurait aussi bien pu convenir et maintenant que j'y pense "Ciel Gris" aussi (un peu Apache, Non ?). La couleur de mon iris varie à vrai dire selon les jours.
Ces références m'apparaissaient immédiates comme autant de références inscrites dans mon cortex comme des marques de sport, qui ont ont bien rempli mon imaginaire, collectif, commun comme le commun des ... Finalement, du haut de mes 22 ans, j'ai compris que je suis née avec une allumette comme cure-dent mais je ne cherchais pas un bidon d'essence comme dans un monde perdu "à la Mad Max", même si on me l'impose aujourd'hui, ni dans un monde comme "Millénium".

Mon cure-dent c'est le couteau suisse qui peut couper le pain, une corde, saigner une mauvaise plaie. Le scalpel qui décortiquera mon entourage, mon environnement géographique, notre monde. C'est prétentieux avec un bout de bois de prétendre tout comprendre, même sans d'ailleurs. Pourtant, je vais vous conter le chemin d'une petite fille qui vivait au fond des cavernes, avec un silex et un peu de feu fourni par le bois activé violemment mais tellement prometteur. Nous allons fixer le chronomètre au 5 Octobre 1987. Je m'appelle Léa... Mes mains ne sont pas des sécateurs, sorry Edward, mon âme non plus et le bout de bois qui m'accompagne... peut servir aussi de béquilles si besoin.

Certains naissent avec une cuillère en argent, moi je suis née pauvre, sans famille, dans une grange au milieu d'un botte de foin ...de quoi faire pleurer dans les chaumières !!! Je vendais des allumettes pour essayer de manger et essayer de cacher les os qu'on voyait sous ma peau.

Non je plaisante, trop cliché, je suis née désirée, aimée, et ai toujours eu tout ce dont j'avais besoin, aussi bien en amour qu'en matériel. Banal ? Peut-être, mais la réalité est telle. Mon milieu familial n'est pas non plus style mièvre comme "la petite maison dans la prairie", mes parents plutôt atypiques aux caractères bien trempés, vivent encore ensemble au bout de 30 ans, à considérer comme un exploit à notre époque, mais j'ai connu des orages et des fortes tempêtes. Je me suis accrochée à mon cure-dent, ces moments sont marquants, mais tout s'arrangeait à chaque fois, normal je touchais du bois !!!

On peut donc dire que je suis une petite princesse, seule fille avec 2 frères dont je suis l'aînée. Mais faut jouer des coudes aussi ...
Je mesure 1,69 m, je me suis toujours demandé pourquoi j’étais la plus petite de la famille, ce qui me vaut le diminutif de « la puce ». Charmant ! mais gentil. Je ne tiens pas à préciser mon poids, j’ai mis du 36, du 38 et du 40 et retour au 38. J’adore bien manger et même boire de temps à autre. D’accord je ne suis pas du genre filiforme, anorexique, mais je ne suis pas non plus obèse. Disons que j’ai quelques petites rondeurs, mais elles se gomment actuellement, régime K oblige. Que voulez-vous, on est assailli par les pub les médias de femmes squelettiques !!! Je m’aperçois que je suis en train de vous raconter ma vie. Je vais vous donner plus de détails, j’ai même pensé vous montrer ma photo, ainsi vous pourrez me voir réellement et m’apprécier, je n’en doute pas.